Jana Sergio - Administrateur du web et organisateur d'événements

Datum přidání: May 25, 2016 2:33:43 PM

Cette semaine, pour la section "Interviews avec les membres", notre organisateur et administrateur du web, Jana Sergio a raconté la vie en France.

Née à Ostrava, elle a vécu en Angleterre, en Italie et maintenant depuis trois ans en France. Pour l'association s'occupe de organiser les événements et de gerer le site Web de l'association. Elle a également créé plusieurs invitations graphiques à des événements d'EJPTF.

A quoi tu t’intéresses ? Quelles sont, Jana, tes passe-temps ?

J’aime beaucoup les langues et la linguistique. Je trouve vraiment interessant de voir quelles sont les particularités ou les locutions drôles dans les langues différentes et j’aime en particulier la comparaison des langues avec la langue tchèque. Mais ce que j’aime le plus c‘est de voyager et d‘explorer de nouveaux endroits. Chaque fois quand j’entreprends un voyage, j‘apprends les expressions de base de la langue du pays. Mon rêve est aussi de visiter toutes les capitales européennes. Bien, on verra…

Comment ça se fait que tu t‘es installée à Paris depuis plus d’un an aujourd’hui? Cela fait presque deux ans déjà que je vis à Paris, j’ai suivi mon mari qui a été envoyé dans le cardre de son travail de Rome à Paris. A l'origine, nous devions rester pour un an seulement, mais maintenant notre séjour se prolonge chaque mois. Comment as-tu connu l'association ?Sur le site Internet de l’ambassade tchèque j’ai trouvé une invitation à la Soirée d’information organisée par l‘EJPTF. Je croyais que cet événement était uniquement pour les étudiants Erasmus, mais puis j’ai découvert que la soirée était utile pour tous les Tchèques qui viennent à Paris. Après la soirée, les membres de l’association nous ont amené à la Taverne tchèque, un autre événement d’EJPTF, où j’ai rencontré les autres membres. Ils m’ont invité à la réunion mensuelle où ils préparaient des événements. Ils n’avaient pas d’organisateur principal pour la Fête de Saint Nicolas. J’aime beaucoup organiser les événements et donc je me suis offert. Je n’aurais jamais imaginé de débuter par l’organisation d’un événement pour 120 personnes! Mais j’avais un équipe formidable et bien coordonné, donc la soirée a eu du succès.

Depuis ce moment-là, j’ai organisé beaucoup de événements. Je suis très heureuse que j’ai eu cette occasion et j’ai pu acquérir une précieuse expérience professionnelle. L’association est toujours à la recherche de nouveaux organisateurs, tout le monde peut le faire !

JANA SERGIO (30)

  • née en 1986 à Ostrava

  • diplômée des Langue et littérature italiennes, Université Charles de Prague

  • actuellement en congé maternité, précédemment elle a travaillé en tant que Data Maintenance Specialist chez Covidien à Prague ou Assistant administrative en Italie

  • membre de l'association depuis l'automne 2014 comme organisateur d'événements

  • administrateur du web depuis 2014

  • a organisé "La fête de Saint Nicolas" et "Pâques tchèque"

  • a organisé et presenté "La soirée d'information"

  • jana.sergio@csmpf.com

En quoi l’association EJPTF est-elle une contribution pour toi et en quoi l’es-tu ? Comme j'ai déjà dit, j'ai acquis beaucoup d'expériences professionnelles que je vais utiliser dans mon CV. J'ai appris ce que ça signifie d‘organiser des événements, comment diriger une équipe de quinze personnes ou comment promouvoir les événements sur Internet et sur les réseaux sociaux. Quand j’organise, je suis en contact avec les représentants de l’ambassade tchèque, du Centre tchèque et avec d'autres institutions. J’ai eu aussi l'occasion de représenter l‘association et de rencontrer des personnages connus , comme par exemple l’ex-première dame tchèque Dagmar Havlova, épouse de Vaclav Havel, le réalisateur Slavek Horak ou la réalisatrice et la scénariste Andrea Sedlackova.

Je suis aussi administrateur de notre web et grâce à cela, j'ai acquis beaucoup de nouvelles connaissances dans le domaine de l'informatique et en plus j’aime bien travailler avec le site. Mais le plus important c‘est que je rencontre les autres Tchèques et je me sens un peu comme à la maison. En plus, pendant les réunions et les événements nous nous amusons très bien. J'espère aussi de contribuer assez à l'association. J’essaie de venir à chaque fois avec de nouvelles idées afin que l'association se développe et améliore continuellement.

Et maintenant une question inhabituelle – comment as-tu passé les premières semaines à Paris ?

Quand nous sommes arrivés à Paris, je venais de finir mon course trimestriel de français. J’avais hâte de parler avec les Français. Bientôt une énorme déception est arrivé, parce que malgré mon enthousiasme pour la nouvelle langue, je ne comprenais rien. Ce qui m'a aidé enfin, c‘était de fréquenter des cours individuels et de regarder la télévision avec sous-titres.

Au début, j'ai aussi commencé à chercher un travail, mais, comme beaucoup de Tchèques qui viennent ici, j’ai rencontré la barrière linguistique. La plupart des offres d‘emplois requiert la connaissance du français à un niveau très avancé, et malheureusement la connaissance d’anglais ou des autres langues du monde ne suffit pas.

Après, la course à trouver un appartement a commencé. Nous avons indiqué les arrondissements que on aimait et notre agence nous a fait voir dix locations. C’était un vrai choc pour nous. Par rapport aux géants appartements romains et aux relativement grands appartements en Republique tchèque, les appartements à Parissont très petits. Assez communs sont les appartements dans les petits cours avec seule la vue chez les voisins. Une vieille lame de parquet qui grince est considérée un grand atout. Beaucoup de bâtiments anciens n‘ont pas d‘ascenseurs, et là où on a pu trouver un peu d'espace, on a installé de petits ascenseurs pour deux personnes au maximum. Par example, la porte de notre ascenseur fait seulement 46 cm de large et les personnes un peu plus „robustes“ doivent entrer flanc-en-avant.

En quoi vois-tu les principales différences entre la vie à la tchèque et la vie à la française? As-tu vécu le choc culturel?

Avant de venir en France, j‘ai vécu en Italie et en Angleterre, donc peut-être je ne ressens plus les chocs culturels. Au contraire, au début, Paris m'a fait penser à Prague, surtout les quais de la Seine ou les conditions climatiques. En comparaison avec Rome bruyant et indiscipliné, où au carrefour il y a cinq voitures au rang sur les trois voies, Paris ressemblait à une oasis du calme. Mais avec le temps, j’ai découvert les défauts.

L’hiver tchèque me manque énormément; il ne neige qu’un jour par an à Paris. Quand des amis de la République tchèque viennent, ils sont généralement surpris par le mélange des cultures et des nationalités qui vivent ici ensemble. Pour moi, Paris est très pressé et chaotique, plein de grèves et de manifestations. Egalement, j’étais choquée par le système du congé de maternité. Les femmes rentrent au travail 3 ou 4 mois après l'accouchement et les enfants restent avec les baby-sitters qui sont souvent de nationalité étrangère.

Beaucoup de personnes se plaignent de la vie en République tchèque, mais je pense que beaucoup de choses fonctionnent parfaitement. Ce que toute l'Europe pourrait nous envier c’est le transport urbain. Par exemple, à Paris, les billets pourraient être valables pour tous les moyens de transport en même temps. Ça ne vaut pas la peine de parler de transport en commun à Rome – il n’y a pas d’horaires de bus dans les arrêts de bus, donc vous devez juste attendre. Les grèves des transports, qui sont en général une fois tous les deux mois, ne sont pas annoncées en avance. Vous ne le découvrerez qu’à l'arrêt de bus.

Tu as laissé échapper le mot « maison » en lien avec la République tchèque. Est-ce que je devrais comprendre cela que ni en Angleterre, ni en Italie, ni en France tu ne te sens pas à la maison ?

Je reviens en République tchèque souvent, je m’y sens toujours chez moi. Jusqu'à présent, je n’ai pas trouvé la nationalité ou le pays qui me conviendrait de tous les aspets comme la République tchèque. Je pense que c’est un pays très calme avec une histoire riche, les monuments, la belle nature et l’économie qui se développe rapidement. Elle offre aussi beaucoup de possibilités culturelles, non seulement dans la capitale.

Comment vois-tu les Français?

Les Français sont très polis. L'important c'est de saluer bien partout et souvent. Puis dans un magasin par exemple, on souhaite un bonjour après le paiement. Par rapport à cela, il est nécessaire de dire que les Parisiens sont parfois arrogants. En France et surtout à Paris, la mode est essentielle. La couleur noire, que je trouve un peu uniforme, prédomine sur les autres. J'aime bien que les enfants sont souvent très bien habillés. Il est aussi vrai que les Français sont les grands nationalistes étant fiers de leur pays, qui offre beaucoup de beaux endroits à visiter.

Selon toi, quels sons les endroit qu’il faut absoluement visiter en France? As-tu une idée pour un voyage d’un jour? Une expérience incroyable est la vue sur la Tour Eiffel du Trocadéro, surtout chaque heure du soir, quand elle commence à briller. Encore à Paris, le bois du Boulogne offre des espaces verts pour passer une belle journée avec la famille ou avec les amis. Hors de la métropole, je recommande de faire un pique-nique dans les jardins du château de Versailles ou visiter le parc à thème Disneyland, où les adultes s’amusent également comme les enfants! Grâce à TGV, vous pouvez également visiter dans une journée la ville bilingue et la capitale d'Alsace, Strasbourg, ou la troisième la plus grande de la France, Lyon, pour admirer la vue magnifique de la colline de Fourvière Pour moi, la plus belle partie de la France est la Côte d'Azur dans le sud du pays, en particulier Nice avec la Promenade des Anglais et le charme de la Provence, et la célèbre ville du gendarme Cruchot , Saint-Tropez, et ses plages en sable blanc.

Lisez aussi les autres interviews de notre nouvelle section "Interviews avec les membres" !

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*Les articles expriment les opinions personnelles des membres et ne représentent pas nécessairement l'opinion de l'association.

Texte: Ales Bartos / Photos: Jana Sergio